La campagne s’est aussi jouée sur les réseaux sociaux: Tiktok, Facebook, Youtube, Twitter, Twitch, Instagram et Linkedin. Bataille de likes et de commentaires, les 12 candidats s’y sont livrés une bataille acharnée pour mettre en avant leurs idées. Retrouvez le bilan des 12 candidats sur leur évolution et leurs performances.
La campagne s’est aussi jouée sur les réseaux sociaux: Tiktok, Facebook, Youtube, Twitter, Twitch, Instagram et Linkedin. Bataille de likes et de commentaires, les 12 candidats s’y sont livrés une bataille acharnée pour mettre en avant leurs idées. Retrouvez le bilan des 12 candidats sur leur évolution et leurs performances.
C’est le grand vainqueur de la campagne sur les réseaux sociaux avec une campagne cohérente et multicanale, presque à l’image d’un influenceur sur les réseaux sociaux. Même s’il est moins actif que Zemmour sur les réseaux, c’est celui qui a une croissance plus constante et globalement plus importante. Même s’il était déjà connu sur les réseaux avant la campagne (compte tenu de son historique), il a gagné plus d’abonnés que tous les autres pendant la même période.
Il part d’une bonne base, contrairement à Zemmour, mais il est extrêmement dynamique (45,5% de croissance). Sa communauté sur les réseaux est engagée, il a une note d’engagement globale très correcte (14/20), tous réseaux confondus. Il est aussi le candidat présent sur le plus grand nombre de réseaux, il a même une chaîne sur Twitch avec presque 100K abonnés. Il dispose aussi d’un réseau politique influent sur les réseaux qui le supporte (dont Ruffin, par exemple), ce qui lui fait gagner des points d'influence.
En partant de quasiment zéro, Eric Zemmour a tout cartonné à la rentrée politique en septembre et octobre. Il part de 334K abonnés pour arriver à 1,523 millions d’abonnés cumulés, tous réseaux confondus, en 7 mois à peine. C’est de loin le candidat le plus dynamique, il fait 378,5% de croissance. C’est aussi le candidat le plus actif sur les réseaux sociaux, il poste massivement.
Sa communauté est très engagée, il est parmi les candidats avec les meilleures notes d’engagement globales (16/20). Mais après une croissance fulgurante les premiers mois de campagne, il a atteint un plafond de verre, et n’est jamais parvenu à rattraper le socle de Marine Le Pen, qui a 3 fois plus d’abonnés que lui.
Président de la République, le candidat Macron a bénéficié de la puissance des réseaux institutionnels pendant quasiment toute la campagne. il est leader dans les notes d’audience partout (20/20 note moyenne audience, tous réseaux confondus). Il partait en septembre avec déjà une base de 19,5 millions d’abonnés cumulés. Il n’est pas hyper dynamique, mais il parvient quand même à gagner 1,7 millions d’abonnés entre septembre et avril.
En février et mars il croit au-dessus de sa moyenne de croissance probablement parce qu’il était plus actif, compte tenu de la situation en Ukraine. Il a gagné des abonnés en France et à l'international puisqu’il était un des acteurs diplomatiques clé de ce conflit. En même temps, sa communauté est devenue plus engagée et réactive face à ses publications sur la situation, quelques-unes écrites en ukrainien. Il est présent dans quasiment tous les réseaux sociaux et il a un réseau d’influence très vaste, qui lui permet d’augmenter sa visibilité et sa note, en conséquence. Ses nouveaux comptes de campagne, imposés par la Commission électorale, sont anecdotiques.
Ce n’est pas la candidate la plus dynamique ni celle qui gagne le plus grand nombre d’abonnés par mois. Elle est passée d’environ 530K à 707K abonnés pendant la campagne. Pour la candidate d’un grand parti comme Les républicains, c’est faible. Cependant elle dispose d’une communauté plutôt engagée, notamment sur Linkedin et Facebook. En décembre, portée par sa victoire aux Primaires, elle a fait un mois très au-dessus de sa moyenne en termes de croissance (54,5K abonnés gagnés) et d’engagement. C’était l’apogée de sa campagne sur les réseaux sociaux. Cependant, sur Youtube et TikTok, ses vidéos sont un flop absolu, signe que sa campagne sur les réseaux sociaux n’a jamais vraiment décollé.
Son audience initiale importante de 4,6 millions d’abonnés cumulés était légèrement supérieure à celle de Mélenchon (4,5 millions d’abonnés); mais elle a été beaucoup moins dynamique. Elle ne gagne que 528K abonnés tout au long, ce qui représente 11,8% de croissance (tandis que Mélenchon croit de 45,3% sur la même période). A la fin, elle n’a qu’environ 5 millions d’abonnés cumulés, tandis que Mélenchon en a 6,5 millions (= écart de 1,5 millions d’abonnés)… Comme tous les candidats les plus radicaux, Facebook reste son réseau social de prédilection. Sur TikTok, en ouvrant sa chaine au même moment que son concurrent Zemmour, elle a montré que son socle était beaucoup plus important.
@mlp.officiel Le sapin est prêt pour Noël ! Les chats aussi… 🎄🐈
♬ All I Want for Christmas Is You - Mariah Carey
La candidate socialiste avait très bien commencé. Elle avait déjà presque presque 2 millions d’abonnés en septembre, elle postait régulièrement et son taux d’engagement était globalement correct. Elle gagne 18,2K abonnés en septembre, mais elle stagne dans les mois d’après, avec une croissance moyenne de 9K abonnés par mois uniquement. Au bout des 7 mois, le bilan est terrible pour elle: avec seulement 65K abonnés gagnés, c’est de loin la candidate la moins dynamique (3,3% de croissance tout au long). Sa chaîne Youtube est un flop absolu avec des vidéos à 200 vues de moyenne.
Flop absolu sur Instagram et Tik Tok, Nicolas Dupont Aignan est très dépendant de sa chaîne Facebook sur laquelle il cartonne. Il poste beaucoup sur tous les réseaux (16/20 note activité globale), mais sa croissance n’a jamais vraiment décollé, sachant qu’il partait d’une base beaucoup plus large que celle de Zemmour (avec 870 mil abonnés cumulés en septembre) pour arriver à 1 million d’abonnés cumulés (=15% de croissance tout au long).
Le candidat écologique partait de très loin, et a connu une campagne plutôt dynamique (81% de croissance), mais son audience reste quand même faible avec seulement 225K abonnés. Il est très régulier dans son activité sur les réseaux (15/20), mais n’est jamais parvenu à percer sur Youtube. Une bonne idée à l’origine, sa chaîne Twitch n’a jamais pu décoller car il ne l’a pas vraiment utilisé à titre personnel. Globalement, la campagne a manqué d’originalité pour vraiment décoller.
L’un des candidats les plus dynamiques, il double quasiment son audience sur la campagne et passe la barre du demi-million d’abonnés cumulé (=89% de croissance); il comprend sur le tard l’importance de se lancer sur les réseaux sociaux et ouvre un compte Tiktok qui a explosé en quelques semaines seulement. Juste après Mélenchon, c'est le candidat le plus fort sur TikTok, alors qu’il a ouvert son compte il y a 2 mois à peine.
En mars il a fait un très bon mois en général, mais surtout sur Instagram où il a gagné 9K abonnés ce qui l’approche du niveau de croissance du candidat le plus fort sur Instagram, Eric Zemmour, qui a gagné autant d’abonnés dans la même période. L’évolution de ses notes globales Favikon révèle un crescendo tout au long de sa campagne sur les réseaux sociaux (il passe de 54/100 en septembre à 72/100 en mars, ce qui le place à la 4ème place dans le classement du mois de mars).
C’est le deuxième candidat le plus dynamique (113,2% de croissance). Sa communauté sur les réseaux est extrêmement engagée avec une note d’engagement globale de 18/20). Cependant il n’est pas très actif sur les réseaux et poste avec une fréquence en dessous de la moyenne. Son meilleur réseau est Twitter, c’est là où il a fait une croissance de 176% et il est le plus actif.
Mon premier geste en tant que président ?
— Avec Fabien Roussel ! (@AvecRoussel) April 5, 2022
Je me rendrai dans une maternité et je mettrai fin à toutes les fermetures de maternités, de services d'urgence, d'hôpitaux de proximité.pic.twitter.com/avfLFAnrGY
Peu actif sur les réseaux sociaux, sa croissance a été lente avec seulement 80K abonnés gagnés. Il n’est présent que sur 3 réseaux et poste rarement. Cependant il a une communauté plutôt engagée (note globale 15/20), surtout sur Facebook qui est le réseau sur lequel il est le plus actif.
Ses performances sont dans la moyenne, mais sa chaîne Youtube est en dessous de la moyenne. Globalement, pas grand chose à signaler de la campagne de Nathalie Arthaud, peu active sur les réseaux sociaux.
Découvrez qui sont les profils les plus influents dans l'échiquier politique français ainsi que sur LinkedIn grâce à nos classements avec la fameuse note Favikon.
Quelles sont les personnalités politiques les plus influentes sur les réseaux sociaux en 2022 ? Les élections présidentielles de 2022 se joueront en partie sur les réseaux sociaux.
DécouvrirIls sont suivis par des milliers de personnes sur un réseau professionnel... Ce sont des managers, des entrepreneurs, des freelances, mais qui sont les plus influents ?
Découvrir